Deux femmes, une chambre, un feu — Shooting lesbien au Cap d’Agde
Deux femmes, une chambre, un feu — Shooting lesbien au Cap d’Agde
Elles s’appelaient Maëlys et Noémie. Deux corps si différents, mais si accordés. Elles étaient venues au Cap d’Agde “pour se retrouver et s’explorer”. Elles avaient réservé un petit appartement dans le quartier naturiste, à quelques pas de la plage. Un cocon d’excès, de liberté, de peau nue et de silences pleins de sous-entendus.
Lorsqu’elles ont ouvert la porte, elles étaient déjà nues.
Pas comme une provocation. Comme une évidence. Leurs corps respiraient l’audace tranquille de celles qui n’ont plus peur. Je me suis installé dans un coin de la pièce, en retrait, presque invisible. Elles voulaient que je sois là, mais sans intervenir. Juste témoin. Juste capteur.
Noémie s’est allongée sur le canapé. Maëlys s’est glissée entre ses jambes, sans rien dire, son visage frôlant l’intérieur de ses cuisses déjà humides. Son souffle brûlant faisait frissonner sa peau. Sa langue, souple et précise, s’est glissée entre ses lèvres, en dessinant des cercles sur son clitoris gonflé. Lentement. Encore plus lentement. Jusqu’à ce que les hanches de Noémie s’élèvent, tendues vers le ciel.
Elle la dévorait.Deux doigts en elle, profondément, avec assurance. Elle la tenait par les hanches, comme pour la retenir, ou l’offrir au vertige. Le corps de Noémie tremblait, sa bouche grande ouverte, les seins agités par les secousses du plaisir. L’orgasme l’a saisie en silence. Mais tout son corps criait.
Puis elles ont inversé.
Maëlys, allongée cette fois, s’offrait dans une posture presque indécente. Une jambe relevée, les doigts écartant ses lèvres déjà brillantes. Noémie s’est penchée, s’est attardée sur le clitoris, le mordillant doucement. Deux mains, deux rythmes, un seul feu.
Quand l’orgasme est arrivé, elle a crié. Un cri long, vibrant, presque sauvage.
Et moi, je photographiais. Sans détourner les yeux. En capturant les frissons, les contractions, les perles de sueur, les larmes de plaisir. En photographiant l’intimité réelle, le sexe vécu, le féminin en feu.
Elles se sont ensuite allongées l’une contre l’autre. Silencieuses. Souriantes. Heureuses.
Le shooting était terminé. Mais leur nuit venait à peine de commencer.